Classification : Tous en grève le 19 juin !
Pour la CFE-CGC Métiersde l'Emploi, la grève n'est qu'une solution de dernier recours, qui n'arrive que lorsque la situation est grave et demande à ce que le personnel se mobilise.
Si, sur le dossier de la CLASSIFICATION, la CFE-CGC Métiersde l’Emploi appelle à la grève le jeudi 19 juin à Pôle Emploi, c’est que la situation a atteint ce niveau d'alerte nécessaire à nos yeux : c’est la solution de dernier recours face à une Direction qui reste sourde aux expressions, demandes et revendications des Organisations Syndicales.
L'origine des difficultés actuelles ne remontent pas au début de la négociation mais bien avant, en 2013, au moment de la question du référentiel des métiers. La Direction refusant déjà d'écouter les organisations syndicales tout en tentant de nous rassurer en nous disant que si le déploiement du référentiel est une photographie, cela ne serait pas la cas pour la classification !
Demain tout le monde devient conseiller ?
Ainsi de nombreux emplois dans lesquels vous étiez après avoir progressé par expérience, promotion, concours, épreuves de sélection... vous ramène à un emploi dont l'intitulé est parfois celui que vous aviez le jour de votre recrutement ! A cela la Direction répond... qu'il n'y aura pas de perte de salaire ! Encore heureux, c'est une garantie légale !
Vous avez été DAPE ? Ah bon !
La fusion a été l'occasion du triste passage du « fauteuil pour 2 ». De nombreux Directeurs de sites se sont retrouvés, sans avoir démérité et après souvent des années d'exercice, numéro 2. Depuis certain ont été mis dans des fonctions encore moins claires.
Doit-on pour autant nier leur expérience passée et tirer un trait dessus ?
De plus nous y voyons là un énorme gâchis et la classification devrait être l'occasion de réparer les dégâts causés par la fusion et non de s'acharner et de relancer la machine à broyer.
Ces 2 cas ne sont que des exemples et nous pourrions en citer beaucoup plus... malheureusement.
Pourquoi se mobiliser alors que le projet n'a toujours pas été remis ?
Des détails sur le projet ? Pas simple, mais on essaie !
Les négociations sont couvertes par la confidentialité et nous nous devons de la respecter. À ce jour, nous n'avons toujours pas l’intégralité du dossier comme promis par la Direction depuis le mois de mars.
Malgré tout voici quelques grandes lignes de ce qui a été mis sur la table :
· nombre de niveaux de Classification : 9 (4 échelons par niveau (2 pour les 2 premiers)
· un principe de différences plus petites entre les échelons promettant plus de promotion à enveloppe égale
· Une grille qui pourrait se structurer sur un écart défini amenant à revoir la CCN (articles 19). Cela pourrait amener, de fait à ne plus avoir les 3.5 % (non cadres) et 5 % (cadres)
· Des emplois positionnés majoritairement sur 3 niveaux (plus rarement sur 2 voire 1)
Tous ces éléments sont à ce stade de « la négociation », au conditionnel.
Pourquoi la date du 19 juin ?
· Parce que le 19 juin correspondait à la prochaine date de négociation (dernière date de négociation à ce jour, 3 juillet)
· La DG vient de reporter cette date au 25 juin, soyez nombreux le 19 juin pour que l’on pèse sur les négociations le 25 !!
La CFE-CGC Métiers de l'Emploi revendique une classification qui :
Depuis 7 réunions, nous attendons toujours le projet intégral pourtant promis par la Direction.
D'après elle, c'est à la vue de celui-ci que nous comprendrons ses intentions et, qu'à ce moment là, nous seront convaincus. À ce stade, il ne sera plus question de négociation, ce sera à prendre ou à laisser !
Pour la CFE-CGC Métiers de l’Emploi,
l'avenir des agents de Pôle Emploi mérite plus de sérieux !
Pour que le 19 juin soit un SUCCES,
Pour que la DG entende nos revendications,
toutes et tous en GREVE le jeudi 19 juin !
Classification Appel intersyndical à la mobilisation
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CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, CGT FO, SNAP, SNU, SUD et UNSA
Alertent le personnel de Pôle Emploi sur la négociation de la classification des emplois au sein de notre établissement.
Au bout de cinq ans d’attente, après une tentative avortée en 2011 et après 6 mois de négociation, la qualité doit être au rendez-vous !
La nouvelle classification doit se traduire par une réelle reconnaissance et valorisation des emplois et qualifications dans l’intérêt des personnels, du service de l’emploi et de ses usagers.
La Direction Générale le 26 mai 2014, confirmé le 2 juin 2014, a réaffirmé qu’elle entendait boucler les discussions début juillet et ouvrir l’accord à signature début septembre.
Pourtant, il ne reste plus officiellement que 2 séances de négociation et énormément de domaines demeurent obscurs.
Les organisations syndicales unanimes revendiquent :
Communiqué commun OS-6 juin 2014
Le 15 avril, sur notre blog, nous vous faisions un point d’étape sur le dossier classification. Après des débuts plus que difficiles, nous pouvions alors espérer que la négociation puisse enfin s'engager réellement.
Et bien, NON ! Ce qui se passa le 26 mai, fut effarant et dramatiquement grave face à l'importance du sujet.
En effet, la Direction, comme à son habitude, est entrée en séance en énonçant le nombre de réunions que nous avions déjà fait, puis, elle a voulu aborder un nouveau sujet comme si le travail qui restait à faire à la fin de la réunion précédente sur la définition des niveaux d'emploi n'existait plus !
Pour la CFE-CGC Métiers de l’Emploi, il s’agit de « la fois de trop » et nous avons dit STOP.
Pour la CFE-CGC Métiers de l’Emploi ce qui se passe est grave et elle l’a dit en séance.
Il ne suffit pas de compter le nombre de réunions pour considérer qu’il y a eu négociation. Ce procédé n’est ni glorieux, ni correct de la part de l’établissement compte-tenu de l’enjeu et de la difficulté du sujet.
• NON il n’y a pas eu 7 réunions de négociations, car en réalité il n’y pas eu de négociations.
• OUI il y a eu 7 réunions que nous pouvons à la rigueur qualifier de « réunions d’information ».
Sur ces 7 réunions, les 2 premières réunions ont consisté à un bras de fer avec la Direction afin que les organisations syndicales obtiennent des moyens pour être accompagnées dans cette négociation difficile au même titre que la Direction se fait accompagner par un cabinet d’expert. Au final, les moyens alloués sont les mêmes (à quelques virgules près) que ceux alloués en 2011. Le texte existait déjà ; le sujet aurait donc du se régler en 1 matinée. Si 2 séances furent nécessaires, c’est uniquement par la responsabilité de la Direction !
Une fois cette étape passée, la Direction Générale a déroulée sa feuille de route, malgré les demandes d'explications sur la méthode, sur les choix faits et le pourquoi de ceux-ci. Non, chaque séance doit passer à un nouveau sujet sans prendre en compte ou résoudre les difficultés et les flous persistants.
A ce stade la DG affiche très clairement, « PAS de NEGOCIATION » sur :
• La méthode
• Les critères classants
• La cotation des emplois
Pour tout dire, il ne reste pas grand-chose à négocier ! Drôle de façon de faire vivre le Dialogue Social et d’engager une négociation si importante.
À la CFE-CGC Métiers de l’Emploi, nous avons d'abord fait le choix de dire qu'il faut malgré tout avancer et revenir plus tard sur certains sujets, car, ce qui nous anime : c’est l’intérêt du personnel.
Mais, cette fois-ci, trop c’est trop ! Le 26 mai la Direction Générale arrive avec un document s'intitulant : « Positionnement des emplois du référentiel des métiers de Pôle Emploi ». Pour vous expliquer (car nous n’avons pas le droit de communiquer les documents de travail), il s’agit de prendre chaque emploi (il y en a une centaine) et de définir son niveau de départ et son niveau de fin.
Mais, pour faire correctement et dans les règles de l'art cet exercice compliqué, il faut préalablement avoir déterminé le nombre de niveaux d'emploi et surtout avoir défini ceux-ci afin de pouvoir les différencier. Ce travail est indispensable pour aborder le positionnement des emplois.
Impossible de revenir sur ce sujet,la Direction tentant malgré nos demandes de continuer sur le sujet suivant. De plus la Direction nous fait comprendre que nous n'avons rien compris mais que lorsque nous aurons vu la suite les choses seront alors plus claires ! Au final nous attendons toujours depuis mars le projet intégral comme promis par la Direction !
La CFE-CGC Métiersde l’Emploi s’est opposée fermement à cette nouvelle tentative de passage en force et, avec une majorité d’organisations syndicales, a exigé de ne pas passer aux sujets suivants tant que les négociations sur les niveaux de classification n’avaient pas pu aboutir.
Ce n'est que contrainte et forcée que la Direction Générale n’a pas pu tenir son ordre du jour.
La CFE-CGC Métiersde l’Emploi ainsi que d’autres OS ont tenté d’engager les discussions sur les niveaux de classification mais nous avons du faire face à une direction qui montrait peut d’intérêt pour les propositions des Organisations syndicales.
Pourtant, la CFE-CGC Métiers de l'Emploi avait produit et donné à la Direction Générale, 2 semaines plus tôt, une proposition de définition des niveaux à nos yeux plus claire et compréhensible par tous (managers et agents).
La CFE-CGC Métiers de l’Emploi dénonce :
• le simulacre de négociation sur la classification
• la pression faites par la Direction pour mener cette négociation au pas de charge
• les menaces faites par la direction de prendre à témoin le personnel si cette négociation échoue.
La CFE-CGC Métiers de l’Emploi exige :
• L’ouverture d’une vraie négociation sur la classification
• La détente du calendrier
• La mise en place d’un dispositif permettant la prise en compte des expériences passées au sein de l’AFPA, l’ANPE et l’ASSEDIC
• Une classification des métiers lisible et claire
• Une classification qui offre à tous un véritable déroulement de carrière
• Une reconnaissance des qualifications et compétences acquises
• Une classification qui ne remette pas en cause les acquis de la CCN
• Un accord de repositionnement avec des règles claires et des possibilités de recours en cas de litiges
La classification nous concerne toutes et tous
et nous engage sur le long terme, au delà de 10 ans.
L’enjeu de cette négociation est donc MAJEUR.
Trois mois après la première réunion de négociation, il nous semble important de vous faire un point pour savoir où nous en sommes réellement.
Après un premier rendez-vous le 7 janvier (voir cet article) d'autres réunion se sont déroulées les : 22 janvier, 13 et 27 février, 27 mars et 10 avril.
Pour la suite, le calendrier prévoyait, à ce stade, d'autres réunions les 22 mai ainsi que les 12 et 24 juin, dates qui devraient changer compte-tenu de la mise en place du CCE.
Si début janvier, nous titrions classification : « faux départ pour les négociations » il faut avouer que le démarrage fut très difficile et ce n'est réellement que depuis la réunion de fin mars que nous avons pu commencer à rentrer dans le sujet.
Pourquoi un démarrage si difficile ?
La Direction avait choisi une méthode dite « itérative ». En gros, chaque réunion aurait du être l'occasion de découvrir un bout de son projet en répétant le processus à chaque choix.
Une fois passé la perte des 2 premières réunions sur les moyens de la négociation, il est vite apparu que cette méthode avait pour effet de nous mettre dans le flou puisque nous n'avions pas de vision claire sur la direction finale et globale que l'employeur avait choisi.
Ainsi ce dialogue que l'on pourrait presque décrire de « dialogue de sourds » a-t-il amené la Direction fin février à proposer de donner une vision plus globale de son projet dans le courant du mois d'avril le temps apparemment de finaliser certains points toujours en réflexion/travaux.
L'effet du référentiel ?
Faut-il préciser que ces travaux se basent sur le référentiel des métiers, ce référentiel rejeté par l'ensemble des organisations syndicales il y a maintenant 1 an ! A l'époque, nous mettions en avant le coté formateur du référentiel par rapport à la future classification. A l'époque, la Direction nous répondait que le référentiel permettait d'avoir une photographie pour avoir les grandes masses afin de préparer la classification et que ce serait lors de cette dernière que l'on regarderait plus en amont de cette seule photographie, bien trop réductrice.
Un an après, nos craintes restent ,car nous entendons maintenant parler de regarder les compétences mobilisées à l’instant « T » de l’opération de classification. Ceci ressemble plus à une photographie qu'au regard promis sur les compétences mobilisées et acquises au sein de nos établissements d’origines avant la fusion.
Avec la fusion, le parcours des agents est varié, rarement choisi et la non mobilisation de compétences pourtant existantes n'est que trop souvent le fait des choix d’organisation de la Direction au détriment des agents.
Malgré tout, fin mars, nous avons continué de recevoir petit à petit des documents de travail et des supports de négociation. Ainsi nous avons pu comprendre qu'à ce stade des travaux, la réflexion de la Direction l'amène à proposer une classification avec 9 niveaux de classification (au lieu de 12) avec dans chacun de ces niveaux, 4 niveaux (au total) au lieu de 3 antérieurement qui se composaient d’une base et 2 échelons.
La Direction nous a aussi indiqué vouloir éviter les problématiques dues aux chevauchements d'échelons.
Enfin, pour tenir compte aussi de l'allongement des carrières, elle commence à aborder la possibilité d'avoir plus de marches (niveaux...) mais avec des marches plus petites.
Bref, si à ce stade nous n'avons toujours pas de vision globale sur le projet de la Direction, nous pouvons malgré tout commencer à en dessiner les pourtours.
Surtout, nous nous rendons compte que si au début de la négociation, nous pouvions craindre que celle-ci ne se réduise à une seule mise à jour de la classification actuelle, nous pouvons maintenant légitiment penser que le travail sera beaucoup plus complet, plus profond avec une remise à plat total de l’existant.
Concernant la CFE-CGC Métiers de l'Emploi, cette orientation, si elle se confirme, va plutôt dans le bon sens même si cela amène un chantier encore plus important et volumineux que nous l'imaginions et que cela impliquera de la part de la direction la mise en place d’un dispositif d’accompagnement et d’appropriation important sur le terrain.
L'objectif sera donc d'arriver à avoir une classification globale et cohérente tout en prenant en compte les possibilités d'évolution que ce soit salariales et/ou professionnelles.
Confidentialité de la négociation
Les négociateurs sont soumis à la confidentialité sur les documents adressés. Ceux-ci ne sont souvent que des documents de travail, des hypothèses et sont parfois loin d'être définitifs, même s’ils traduisent plus ou moins la direction prise par la DG.
Nous pensions dès fin mars que nous pourrions enfin avoir l'ensemble du projet pour enfin connaître avec précision le chemin à prendre. Malheureusement plusieurs événements ont fait que cela ne fut pas possible.
Les documents de négociation sont apparu sur internet sur un blog « anonyme » que nous ne citerons pas, ce qui pour la DG, a remis en cause la sincérité des négociateurs à respecter le cadre de celle-ci et surtout à diffuser des éléments qui ne sont que des hypothèses de travail.
Résultat de ces fuites, les documents adressés pour la réunion du 10 avril sont tagués et certains seront remis sur table, ce qui complique terriblement la négociation.
Le budget
Pour beaucoup, l'élaboration d'une nouvelle classification a obligatoirement un coût pour l'employeur.
La période économique actuelle amène à de forte contrainte sur ce champ, la direction nous a donc annoncé dès le début de la négociation, travailler dans une enveloppe contrainte par Bercy à 1% de la masse salariale.
Avec un tel montant, que des spécialistes pourraient qualifier de contrainte impossible, toute la difficulté est donc d'ajuster le dispositif pour que l'effet coût soit quasi nul. En effet, on peut imaginer que 1 % correspond en fait aux ajustements techniques en marge du gros des troupes.
En ce qui concerne la CFE-CGC Métiers de l’Emploi, nous avons entendu ce que la Direction a annoncé concernant l’enveloppe budgétaire, pour autant ce n’est pas ce qui conduit nos réflexions, ce qui guide notre négociation est l’intérêt des personnels tout au long de leur carrière.
La DG fera donc en sorte que le calibrage du très gros des troupes soient directement au bon endroit. Ceux qui seront « trop haut » ne perdront pas en salaire et ceux qui seront trop bas seraient les bénéficiaires d'un ajustement.
Tout cela est encore bien trop spéculatif et prématuré à l'état actuel de notre connaissance du dossier.
Ce qui est certain
La classification ne pourra avoir pour effet de baisser le salaire ou la CSP (Catégorie Socio Professionnelle).
Et après la classification?
Outre la négociation de la classification, il faudra ensuite travailler sur l'opération haut combien délicate du repositionnement, mais aussi et très certainement sur la remise en adéquation de la CCN avec cette nouvelle car beaucoup d'élément de la classification dépendent d'éléments de la CCN.
Négociations sur la classification N°2
Plus de 5 ans après sa création, Pôle Emploi n'a toujours pas de classification spécifique et correspondant aux activités de tous ses agents.
Si une négociation avait quasiment démarré en 2011, nous ne sommes jamais vraiment, à l'époque, rentrés dans le sujet (changement de DG fin 2011...). On ne peut donc pas considérer qu'il y ait eu de négociation en 2011.
En 2013, la Direction Générale a sorti de son chapeau Son Référentiel des Métiers, en l'utilisant sans le déployer officiellement. Ce référentiel, à l'époque déjà, nous posait de nombreux problèmes en prévision de la classification, malgré les propos de la Direction qui tentait de nous rassurer sur ses intentions et nous demandait de lui faire confiance ! 1 an après, tout ce que nous voyons, ne fait que nous conforter dans nos craintes et notre réticence à déployer le Référentiel Métiers de la Direction Générale.
L’année 2014 devrait être l'année de la classification de Pôle Emploi !
Le calendrier social national, élaboré en décembre 2013, comprend 9 dates entre janvier et juin 2014. L'objectif déclaré de la Direction étant d’aller vite pour aboutir à une mise en œuvre effective en janvier 2015.
Malheureusement, la réunion du 7 janvier n'a pas réellement permis de rentrer dans le cycle de la négociation. En effet, en 2011, la Direction Générale de l'époque avait pris la décision d'octroyer des moyens spécifiques aux organisations syndicales face à une négociation spécifique, lourde et compliquée. Si ces moyens étaient, à l'époque, calibrés pour l'année 2011, c'était aussi parce que le cycle des négociations était prévu sur cette même période.
Fort de ce passé, certaines organisations syndicales sont venues selon la taille de délégation prévue en 2011. La Direction a immédiatement mis en avant le côté obsolète de ce texte se réfugiant uniquement derrière l'article 3.4 de la CCN de Pôle Emploi et fait preuve d’un entêtement incompréhensible compte-tenu du sujet et de son importance. D’autant plus que cette situation n’est pas rare et que dans d’autres occasions, la Direction Générale a su faire preuve d’un peu plus de souplesse !
En résumé, les OS ont obtenu aux forceps qu’avant d’entrer dans la négociation en tant que telle, que soient discuté les moyens (temps, réunions, taille des délégations, recours à un expert…) que la Direction Générale acceptait d’octroyer aux OS pour mener à bien cette négociation.
La CFE-CGC Métiers de l’Emploi regrette l’entêtement de la direction qui a eu pour conséquence que ce qui aurait pu être réglé en une matinée a pris une journée.
Préalablement à la réunion, nous avions reçu des documents préparatoires que la Direction Générale veut protéger en opposant une confidentialité réglementaire prévue pour les instances et non pour les négociations.
L'ensemble des organisations syndicales a fait remarquer à la Direction que l'article du code du travail mis en avant ne s’applique pas à une négociation mais aux instances représentatives du personnel et qu'il nous faudra pouvoir communiquer avec nos équipes pour préparer les réunions de négociation. Cerise sur le gâteau, la Direction avait placardé la salle de réunion de tableaux reproduisant ces mêmes documents... et comprenant la fameuse clause alors que la salle est ouverte à qui le veut lorsqu'il n'y a pas de réunion !?!?
Ce que l'on peut comprendre de la position de la Direction, concernant cette confidentialité, c'est qu'il s'agit d'un processus de négociation fortement suivi et attendu par les agents et qu'il ne faut pas susciter de craintes ou réactions par la diffusion non contrôlée d'informations basées sur des hypothèses de travail, des réflexions ou des suppositions et non sur des positions fermes et définitives.
La bonne position à tenir sera certainement celle d'une information responsable des salariés de Pôle Emploi durant le processus de négociation, ce que la CFE-CGC Métiers de l'Emploi fera, comme à son habitude.
Il était clair que pour cette première réunion, la Direction Générale voulait présenter et dérouler sa méthode de négociation. Cela se fera le 22 janvier.
Malgré tout, à la vue des documents préparatoires et de certains propos, la CFE-CGC Métiers de l'Emploi a clairement dit à la Direction qu'il nous faudrait revenir sur la méthode et que nous ne voulons pas juste une simple présentation de la méthode choisie par la Direction.
Le document présenté nous laisse dès le départ un arrière goût étrange nous donnant l'impression que nous allons seulement nous lancer dans un toilettage de la classification existante (celle issu de l’ASSEDIC).
Si cette base a le mérite d'exister, il ne faudrait pas que la Direction tombe dans la facilité, sans prendre en compte qu'il existe d'autres classifications d'où sont arrivés un grand nombre d'agents (ANPE et AFPA). Or, dans son document, la Direction ne semble pas vouloir entamer des négociations sur des bases partagées et communes qui ne nient pas le passé professionnel et les qualifications des salariés des l’ANPE et de l’AFPA.
L'objectif ne devrait pas être de simplement faire un toilettage d'une classification mais, plutôt, d'en construire une à partir de l'ancienne classification ASSEDIC en tenant évidemment compte de la classification ANPE et AFPA qui, sauf erreur de notre part, font parti intégrante de Pôle Emploi.
Il s'agit pour nous d'un facteur essentiel de réussite de cette négociation.
Prochain Rendez-vous le 22 janvier
Documents Utiles (à compléter)
Classification Ex ASSEDIC
Classification ANPE
La seconde réunion sur la classification s’est tenue le 23 février, elle avait prioritairement pour objectif de présenter de manière détaillée la méthodologie choisie par la Direction de Pôle Emploi, mais aussi d’aborder la question des moyens mis à disposition des organisations syndicales pour travailler sur ce chantier crucial.
La CFE-CGC par la voix de la CFE-CGC Métiers de l’Emploi avait demandé que la négociation sur la classification démarre très rapidement après la signature de la CCN et n’a eu de cesse de le rappeler au DG.
Une première réunion s’était tenue le 18 janvier 2011, lors de laquelle le DG nous avait fait une présentation orale de ses intentions, le 23 février alors que la réunion devait être consacrée à la méthodologie, nous aurions pu penser que le processus s’engageait plutôt bien. Qu’elle ne fut pas notre surprise d’entendre de la bouche de la Direction que pour le moment nous n’étions pas en négociation et que celle-ci ne démarrerait qu’à l’automne 2011 (au mieux septembre/octobre) avec la possibilité de voir finir cette négociation au premier trimestre 2012. Pourtant, initialement, le DG s’était engagé à ce que celle-ci soit bouclée pour janvier 2012.
Si certains veulent savoir où en est l’état d’avancement des travaux, la réponse est donc simple, NADA, RIEN, le NEANT.
A en croire la Direction, ils ne sont pas prêts ! Réalité ou fiction, acte volontaire ou pas, stratégie ou pas… à votre bon cœur !
Cette journée du 23 février a donc consisté pour la Direction à nous présenter très succinctement ses intentions et sa méthode et les principes suivants :
La Direction Générale va mettre en place 4 groupes de travail de 7 personnes pour coter les emplois, ces groupes seront animés par des DRH et un consultant spécialisé, ils seront constitués de :
Ce travail préparatoire permettra à la DG de construire sa proposition de classification qu’il soumettra ensuite à la négociation.
Suite à l’intervention des OS, la DG a précisé que la définition des emplois est de la prérogative de l’employeur et qu’elle ne soumettra pas à un accord la définition des emplois.
Le travail sur la classification impactera bien évidemment le statut 2003 et donc des métiers communs avec la CCN. Les discussions sur le statut 2003 auront lieu dans un second temps.
Pour la CFE-CGC Métiers de l’Emploi, la négociation de la classification doit être considérée comme le sujet prioritaire de négociation en 2011.
Nous avons clairement exprimé que pour notre organisation syndicale, CFE-CGC Métiers de l’Emploi, nous prendrons le temps nécessaire pour négocier cette classification, que les enjeux étaient majeurs et qu’il n’était pas question de bâcler la carrière professionnelle des agents de Pôle Emploi en deux coups de cuillère à pot. Nous avons pris note du calendrier de négociation de la direction qui, pour la CFE-CGC Métiers de l’Emploi n’est qu’indicatif et pourra bien évidemment être détendu autant que de besoin pour aboutir à une classification digne de ce nom.
Prochaine réunion sur la classification : le 30 mars 2011.
Le sujet de la classification arrive enfin sur la table ! Enfin car la classification actuellement utilisée ainsi que le statut de 2003 ne correspondent plus aux métiers de Pôle Emploi. Ce chantier, très lourd, long et compliqué va demander du temps et de la méthode.
La première réunion était donc en réalité une réunion d'introduction du sujet. La direction a commencé à nous exposer sa vision des choses, à commencer à commercer par une proposition de méthode (sans que rien ne soit décidé). Les organisations syndicales ont pu faire leurs remarques et leurs commentaires face à quelques éléments remis sur table.
Direction Générale :
Attention : ces éléments ne sont pas des décisions mais une première proposition et vision des choses de la Direction Générale. Il faut bien commencer d'une façon ou d'une autre !
Intervention de la CFE-CGC métiers de l'emploi :
La prochaine réunion est programmée le 23 février. Nous devrions avoir d'ici là, la proposition de méthode par écrit afin que nous puissions réellement et sérieusement l'étudier, ce qui n'était pas possible hier en réunion. En effet, en plus de la complexité du sujet, les difficultés sur l'OATT en IDF (et ailleurs) ont largement entamé le temps de la réunion.