Projet de feuille de route France Travail
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Un rapport rendu de l’IGAS a mis en lumière la nécessité de ce rapprochement pour une meilleure coordination entre les deux établissements afin de renforcer un accompagnement le plus inclusif possible.
Ce projet a été présenté dans le cadre d’une phase pilote, avec un début de dialogue social au 24 10 19. Une extension de ce projet a fait l’objet d’une consultation au CSE Central le 22 décembre 2020.
Aujourd’hui, la Direction Générale entame une phase de généralisation après ce passage en CSEC.
L’enquête réalisée auprès de 500 répondants montre une satisfaction des acteurs, avec une bonne appropriation et mise en œuvre des offres de service partagées.
Les apports de simplification, de montée en compétences des agents des 2 structures sont notés. La DG constate que de nombreux retours demandent un délai d’installation et de généralisation de ce dispositif plus long pour garantir la réussite du projet ; la Direction déclare avoir pris en compte cette donnée dans la construction du rétro planning.
Celui-ci prévoit :
Intervention de la CFE-CGC :
Sur ce projet, dès le Pilote, la CFE-CGC avait exprimé sa vision favorable avec des grands principes structurant ce rapprochement, qui nous apparaissaient aller dans le bon sens : une plus grande simplicité et lisibilité pour le public, un partage d’informations entre les conseillers PE et CE, un enrichissement mutuel.
Pour autant, dans le contexte actuel, même si nous notons une volonté de détente du rétro planning de déploiement, la CFE-CGC alerte de nouveau quant à la charge générée par ce rapprochement pour l’encadrement en termes d’organisation, d’investissement partenarial et de management « fonctionnel ».
Une question sur la présence des agents Cap emploi : pour notre organisation syndicale, afin de favoriser tant la dimension d’acculturation, le développement des connaissances que l’apport de réponses spécifiques au public BOETH, il est essentiel qu’a minima 1 ou plusieurs agents Cap emploi soient disponibles sur toutes les demi-journées de la semaine.
Par ailleurs, nous notons encore des problématiques liées aux packs d’habilitations.
Enfin, sur le sujet de l’offre de service à destination des entreprises, même si on relève dans le projet une évolution de ce volet, elle reste à notre sens encore assez restreinte en termes d’organisation du travail et de plus-value du service rendu lors des recrutements. Nous demandons des précisions sur ce point.
Suite à notre questionnement, la direction générale prend en compte notre alerte et précise que la charge ELD est l’une des principales raisons pour laquelle le calendrier a été repoussé.
La DGA, Misoo YOON, précise que les ressources de Cap emploi ne permettra pas une présence continue sur toute la semaine, certains agents CE auront même plusieurs sites d’intervention. Misoo YOON partage notre point de vue et le regrette, considérant que c’est un possible frein à l’acculturation et à la collaboration.
De même, la DGA reconnaît que si l’offre de service entreprise a été travaillée dans le cadre du pilote et de l’extension, il est nécessaire de l’enrichir et qui reste plus modeste, avec une adaptation locale plus à la main des agences, en fonction de la réalité des territoires.
Pour mémoire voici la position de la CFE-CGC exprimé fin décembre 2020 sur le dossier. cliquez ICI
Intervention de la CFE-CGC
La CFE-CGC reçoit favorablement ce projet qui s’inscrit dans une volonté de simplification et de modernisation.
Nous nous interrogeons sur les outils que doivent avoir l’agent pour utiliser cet applicatif ? Comment garantir l’authentification du signataire ?
Intervention de la CFE-CGC
La CFE-CGC intervient pour remarquer un manque de fluidité de l’outil et alerte sur le retour fait dans le cadre des pilotes, sur une période pendant laquelle il y a eu très peu de déplacements réalisés dans le cadre de notre crise sanitaire. La CFE-CGC rappelle l’utilité de faire un rappel aux utilisateurs de saisir régulièrement leur note de frais afin de s’approprier au mieux le nouvel outil et éviter que les agents n’abandonnent leurs demandes de remboursement.
Opposition à la réforme, inquiétude quant aux impacts du calendrier (demande de report) ; demande à ce que les courriers soient envoyés aux élus
Intervention de la CFE-CGC :
La CFE-CGC s’oppose pleinement à cette réforme. Pour autant, en tant qu’opérateur public, nous allons devoir l’appliquer. Nous demandons de décaler dans le temps cette mise en œuvre étant donné le contexte sanitaire et les conséquences économiques et sociales qui risquent d’être dramatiques, générant de la détresse et de la violence potentielles.
Nous demandons de + d’être destinataire des courriers aux DE pour connaître les contenus et les formulations faites aux DE afin de vous apporter nos remarques et propositions d’évolution.
Par ailleurs, nous ne comprenons pas le calendrier envisagé qui prévoit que les DE recevront des courriers d’information avant que les agents soient formés, c’est pour nous inacceptable. Les agents doivent avoir leur formation en amont pour délivrer, dans les meilleures conditions, l’information aux DE ; la CFE-CGC demande à la Direction générale de repousser l’envoi des courriers à la mi-juin. Par ailleurs, la CFE-CGC demande à ce que le simulateur soit à la disposition des DE en même temps que l’envoi des courriers.
Nous demandons une anticipation du Webinaire à destination des managers et experts prévu à la mi-juin.
C’est impensable de constater que des Directeurs se posent déjà la question sur comment mettre des vigiles devant toutes les agences ; nous demandons de revoir complétement le rétro planning de déploiement.
La direction estime normal d’avoir pris le temps pour décliner les nouvelles mesures, elle était aussi en attente des textes de la fonction publique qui sont tombés dans le week-end.
Lors de la visio DSC de vendredi, la DG avait précisé que les informations étaient suspendues aux infos données par le ministère ce week-end, donc la note est conforme à ces consignes et à pris en compte les notes sorties dans le week-end.
La DG informe que le PRA 2 est maintenu mais avec des aménagements.
Les Congés :
La direction examinera la situation à fin avril pour envisager un report des dates de congés si le volume de congés reste important.
Pas de retour en arrière sur ce qui a été posé : les congés posés ne pourront pas être transformés en ABAP !
A date, la direction ne prévoit pas d’enlever des jours de congés pour les agents en ABAP mais si la crise perdure, cela sera peut-être nécessaire.
Gestion RH
Age des enfants et ABAP : Pour ce qui est de l’âge des enfants pour le droit aux parents à avoir des ABAP, lecture est faite de la note ministérielle ; les gardes d’enfants peuvent être accordées à des agents dont les enfants sont en crèche, maternelle et élémentaire sous réserve des nécessités de service et de l’accord du manager ; la date de fin de cette mesure est le 26 avril.
Pour les personnes vulnérables, ou qui pourraient propager le virus, ils doivent fournir un justificatif pour éventuellement être en ABAP.
Télétravail
Les managers doivent également pouvoir bénéficier du TLT même si c’est compliqué pour les petites agences.
Prise d’ABAP en demi-journée ? L’agent qui souhaite télé travailler une demi-journée, pose du TLT pour la journée complète et il fait ce qu’il peut. La gestion à la demi-journée du télétravail est compliquée administrativement.
La nécessité de service : continuité de service ; si cela était nécessaire, il pourrait être demandé à certains agents qui ont des enfants de moins de 12 ans de télé travailler pour assurer la continuité de service ; pour autant, il n’y a que 33% des conseillers qui ont des enfants de moins de 12 ans.
Organisation du travail
Pas de retour au PRA1 ; néanmoins, si cela est nécessaire possibilité de recourir au vidéo portier pour réguler les flux.
Sur les activités collectives : c’est en miroir de ce que nous demandons aux prestataires, si possible en distanciel et sinon en respectant les mesures barrières.
Les formations qui doivent être maintenues sont les formations prioritaires et seulement celles-ci.
L’activité des agents de Pôle emploi ne permet pas d’obtenir une dérogation pour que les enfants des agents pour qu’ils puissent avoir accès à l’école classique.
Rappel du décalage de certains projets : CR, rapprochement PE/CAP, reprise du pack de démarrage à l’issue de la crise
Santé et soutien psychologique
Les déclarations des clusters : il existe un guide qui précise les mesures pour les établissements ; si cluster : informer l’ARS, la médecine du travail, les agents et le CSE ; désinfecter le site ; il n’y a pas à faire de déclaration d’accident du travail à faire.
La vaccination : on en reparlera quand la capacité à vacciner sera plus large et la direction saura organiser de la souplesse si nécessaire.
Recours au psychologue : les agents peuvent y avoir recours autant qu’ils le souhaitent.
Malakoff vient de préciser : 4 séances de psychologues sont à disposition des agents en plus de celles prévues dans le contrat.
La CFE-CGC Métiers de l’emploi a remercié la DG pour les évolutions apportées à la note RH avec notamment les éléments qui permettent une harmonisation des consignes RH de celle-ci entre salariés public et privé, suite aux précisions apportées par le gouvernement ce week-end.
Nous avons sollicité la DG quant à l’attention particulière envers les ELD pour qu’ils ne soient pas les seules à être contraintes au présentiel, le télétravail doit être possible pour tous ; nous demandons également, comme lors de la réunion DSC qu’une souplesse existe quant à la pose des congés sur cette période suite aux annonces du chef de l’Etat.
La DG nous répond qu’il est nécessaire d’assurer une présence managériale sur site mais Jean-Yves CRIBIER rajoute que les ELD doivent pouvoir bénéficier également du télétravail, en prenant en compte le principe d’un roulement au sein de l’ELD. La DG reconnaît les difficultés rencontrées par les ELD pour maintenir et organiser une organisation sur site.